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dimanche 6 avril 2014

ENGRAISSEMENT DES BOVINS - III

ENGRAISSEMENT DES BOVINS - III


I.2 ASPECTS FINANCIERS

I.2.1 Les investissements


Tableau 6 : Les investissements pour un élevage bovin engraissement
 

L’investissement total s’élève à 677 500 dirhams dont 70 % pour les besoins en
fond de roulement nécessaires pour le démarrage des activités de l’exploitation avant
les premières recettes. Dans le cas de ce projet, les besoins en fonds de roulement
correspondent aux charges directes d’exploitations de la première bande de taurillons.
Les autres équipement (le petit matériel) englobent un petite mélangeur à gasoil
équipé de deux broyeurs, l’un pour la paille et l’autre pour les grains ; pesant,
brouette..Etc.)
Pour l’équipement, il sera procédé à un réinvestissement dans les mêmes
conditions, après leur amortissement sur 7 ans.







I.2.2 Les frais d’exploitation : charges variables

Les charges variables de cette exploitation ont été déterminées sur la base des
hypothèses suivantes :


*Le fourrage est comptabilisé au coût de production qui tient compte de toutes les
charges afférentes à la composante « exploitation agricole » pour une année normale ;
-Paille : 0.5 Dh/kg
-ensilage de maïs : 0.4 Dh/kg
-Foin d’avoine : 1 Dh/kg
*Les prix retenus pour les aliments concentrés sont ceux enregistrés du marché
de Casablanca ;
-Tourteau de tournesol : 1.95 Dh/kg
-Orge : 1.7 Dh/kg
-Son : 1.6 Dh/kg
-PSB : 1.8 Dh/kg
-Mélasse : 1.1 Dh/kg
*Le CMV est comptabilisé au prix de 6 Dh/kg ;
*Les animaux seront achetés au prix de 30 Dh/kg vif, soit 6 000 dirhams par
taurillon, dans une conjoncture normale du marché.
Les soins vétérinaires, médicaments et interventions sont estimés à 100
Dh/taurillon.




I.2.3 Charges fixes

-La main d’oeuvre nécessaire se présente comme suit :
*Un technicien gérant : 4 000 Dh/mois ;
*2 Ouvriers payés 1 500 Dh/mois ;
1 Gardien payé 1 500 Dh/mois.
-Frais divers : ils regroupent eau, électricité, transport… etc.

I.2.4 Les recettes de l’exploitation

L’estimation des recettes de l’unité a été faite en tenant compte des hypothèses
suivantes :
*Vente :
-Taurillons : 27 Dh/kg vif ; soit 10 800 dirhams/taurillon ;
-Fumier : le produit servira à l’achat de la paille utilisée comme litière.
*Effectif vendu :
L’effectif de taurillons mis en vente est de 98 taurillons par an si on suppose que
le risque de mortalité est de 2%.


I.2.5 Le compte d’exploitation prévisionnel

Les comptes d’exploitations prévisionnels correspondant aux rations n° 1, 2 et 3
sont présentés dans le tableau suivant (Tableau 7).




Ces donnes sont du Ministère de l’agriculture,du Développement rural et des Pêches maritimes-Du Maroc- Et sont relatives a l annee 2006
Un Grand Merci a la Direction de l’élevage



ENGRAISSEMENT DES BOVINS - II

ENGRAISSEMENT DES BOVINS - II


I.1.4 La conduite alimentaire du troupeau






Trois rations sont retenues pour tester la rentabilité financière. Ces rations

peuvent être modifiées selon les possibilités offertes par l’exploitation et sa
localisation par rapport aux points d’approvisionnement des aliments de détail.

Le rationnement des taurillons est raisonné en trois phases caractérisés par des
poids et des capacités d’ingestion différents et par voie de conséquence, par des rations
à densités énergétiques et protéiques différentes.
Il est à préciser que les trois rations ont été déterminées par la technique de
formulation à moindre coût.

Ration 1 : Proposé dans le cas des élevages où l’alimentation est basé
principalement sur l’apport des concentrés conventionnels.



Tableau 2 : Composition de la ration 1


 

Ration 2 : c’est une ration à base de mélasse proposée dans les régions proches
des usines sucrières

Tableau 3 : Composition de la ration 2






Ration 3 : c’est une ration à base d’ensilage de maïs .C’est une ration donnée à
titre indicatif pour lesquelles exploitations pouvant recourir à ce type de
d’alimentation.




Tableau 4:Composition de la ration 3




Tableau 5 : Besoins globaux en aliments d’une bande de 50 taurillons









I.1.5 Encadrement sanitaire


Afin d’éviter l’apparition d’éventuels  problèmes  sanitaires, il est recommandé :

- De choisir à l’achat, des animaux en bon état de santé ;
- De faire un test de tuberculination et vacciner les animaux contre les
maladies légalement contagieuses ;
- De procéder au déparasitage interne et externe des animaux.


ENGRAISSEMENT DES BOVINS - I

ENGRAISSEMENT DES BOVINS - I
ETUDE COMPLETE






L’évolution de la production des viandes rouges a été marquée
par un équilibre entre l’offre et la demande exprimée, se traduisant par une
augmentation moyenne de 1% par an pour atteindre 350.000 tonnes environ.

Selon la stratégie d’élevage élaborée pour l’horizon 2020, la production de
viande rouge devrait connaître un amélioration à un rythme plus élevé (1,16% par an)
pour atteindre 440.000 tonnes en l’an 2020.

Face à cette situation, le secteur de production de viandes rouges notamment
bovines devrait connaître un développement important basé sur une transformation des
élevages existants en unités d’engraissement rationnelles assurant une meilleure
productivité et par conséquent, une amélioration de la consommation à travers la
diminution des prix de revient du Kilogramme de viande produite.

La présente étude se propose de mettre en relief la rentabilité financière d’un
élevage de 100 taurillons dans des conditions rationnelles.
L’exemple traité permet de tester 3 rations d’engraissement.


I.1 ASPECTS TECHNIQUES
I.1.1 Choix des animaux


L’effectif à engraisser est de 100 taurillons par an répartis en deux bandes de 50
taurillons chacune. Les dates d’entrée et de sortie des animaux seront déterminées en
fonction de la conjoncture du marché.

Le choix de l’âge et du poids à l’entrée de l’atelier d’embouche est un élément
capital pouvant influencer la rentabilité de l’élevage. En effet, cette dernière doit
théoriquement augmenter en parallèle avec l’efficacité alimentaire.
Donc , l’objectif  recherché est d’optimiser l’efficacité alimentaire à travers le
choix approprié de l’âge, du poids et de la conduite technique de l’atelier, lequel choix
est dicté par les paramètres liés à l’évolution de la croissance des animaux : poids et
gain de poids journalier.


 En effet, pour ces paramètres, il conviendrait de rappeler les
éléments suivants (figure 1) :

I.1.1.1 La courbe de croissance

Cette courbe de croissance laisse distinguer 2 phases :

1- Une croissance accélérée pendant le jeune âge de l’animal ;
2- Une croissance retardée aboutissant au poids adulte.









I.1.1.2 Le croit journalier


Le gain moyen quotidien (GMQ) exprimé en kg de poids vif /jour, traduit la
vitesse d’augmentation du poids en fonction du temps. L’allure de sa courbe présente 2
phases principales :






Figure 2:Evolution théorique du poids vif des animaux







La première allant jusqu’à la puberté au cours de laquelle le potentiel de
croissance est élevé. Durant cette phase le croit moyen quotidien augmente avec le
temps.

La deuxième après la puberté où la croissance diminue. Le croit journalier
diminue avec le temps.

C’est pourquoi, il est recommandé d’opter pour :

- Des animaux maigres achetés de race croisée à un poids vif moyen de 200
Kg environ ;
- Un âge à l’abattage de 15 à 18 mois ;
- Une alimentation de concentration énergétique élevée, donné à volonté à
l’auge, pouvant assurer une croissance continue proche du potentiel des
animaux.
La présente étude se base sur l’hypothèse d’un GMQ avoisinant 1 Kg/j ; soit un
poids final de 400 kg environ. D’où la nécessité de suivre de prés, la courbe de
croissance des animaux à l’aide de rubans zoométriques.

Ce poids permettrait d’obtenir des carcasses très recherchées au moment de la
commercialisation.


I.1.2 Les bâtiments d’élevage

Pour le logement de finition, la supériorité de la stabulation libre pour les bovins
en croissance et à l’engraissement a été démontrée ; les principaux avantages
apparaissent au niveau de l’investissement, du coût de la main d’oeuvre et des
performances zootechniques.

Les normes dimensionnelles pour les bovins à l’engraissement sont :






Tableau 1 : Normes dimensionnelles pour les bovins à l’engraissement


Les besoins dimensionnels totaux pour l’exploitation seront :

Aire paillée (superficie couverte) :---------- 175 m²
Aire bétonnée :---------------------------------- 100 m²
Total : ---------------------------------------------275 m²


I.1.3 Le stockage des aliments


Les besoins en termes d’infrastructures de stockage sont :

- Un réservoir de mélasse d’une capacité de 60 m3 ;
- Un bâtiment de stockages des aliments concentrés d’une superficie de 10 m² ;
- Un silo d’ensilage : l’amortissement du silo est de comptabilisé dans le coût de
production de l’ensilage de maïs.